Edith Piaf
France
No more smiles, no more tears
No more prayers, no more fears
Nothing left, why go on
When your lover is gone
Shout with one
Ring the bells
Throughout the towns
And the farms
Will the shouts and the bells
Bring him back to my arms
Must each man go to war
Evermore, evermore
While some lone woman stands
Empty heart, empty hands
When the time came to part
And he kissed me goodbye
From the depths of my heart
Came a great lonely cry:
Heaven have mercy!
Heaven have mercy!
Miners came
They carved his name
Upon a cross...
I remember the dance
Where we first fell in love
How we whirled 'round and 'round
While the stars danced above
We would walk by the shore
Watch the ships sail away
Lovers need nothing more
Just a new dream each day
So we dreamed of a home
With a garden so fine
And a son with his eyes
And a nose just like mine
Now it's done, why be brave?
Why should I live like this?
Shall I wait by the grave
For my lost lover's kiss?
Stop the bell! Stop the bell!!
I've no tears left to cry
Must I stay here in hell?
Lord above, let me die...
Heaven have mercy!
Heaven have mercy!
Heaven have mercy!
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Plus jamais ne prierai,
Plus jamais ne rirai
Avec leurs boniments.
Ils ont tué mon amant.
Le bourdon peut sonner,
Le curé, marmonner.
C'est pas ça qui le fera
Revenir dans mes bras.
D'un petit air réfléchi
Et la voix décidée,
Il a dit : "Allons-y !
Faut défendre ses idées !"
Mais, malgré sa grande gueule
Et ses yeux qu'il planquait,
Je n'étais pas toute seule
A chiâler sur le quai...
Miséricorde !
Miséricorde !
Les petites croix blanches
Ont des dimanches
Qui ne sont pas gais.
Le ciel bleu d'un petit bal
Du côté de Bougival
Dans mes yeux étonnés
Continue de tourner...
Rien qu'à voir les péniches,
On rêvait de voyager.
Pour ceux qui ne sont pas riches,
Il suffit de rêver :
Le jardin qu'on aurait
Serait plein de lilas...
Et le gosse qu'on aurait
S'appellerait Jean-François...
Les beaux rêves sont gratuits.
Moi, le seul qui me reste,
C'est l'odeur de sa veste
Quand je dansais contre lui.
'y a plus que ça qui me rapproche
De celui que j'adorais
Mais la vie est si moche
Que même ça, je l'oublierai...
Miséricorde !
Miséricorde !
Miséricorde !